À l'heure d'internet, remisé au placard le CD avec les cartes de Cassini, qu'on s'échangeait entre généalogiste averti et débutant... Il y a désormais directement sur internet une multitude de ressources géographiques.
- Des cartes bien sûr
Les cartes historiques de Cassini et de l'état major sont téléchargeables et réutilisables (non commercial) depuis l'interface Remonter le temps (IGN). Mais comme souvent, il ne faut pas négliger les anglo-saxons, et en l'occurrence la New-York public library et son super Map Warper, qui permet de chercher des cartes en filtrant par période et par lieu ; les cartes y sont téléchargeables sous licence Creative Commons domaine public et donc librement réutilisables.
- Des outils
L'ouverture des données publiques permet notamment la mise à disposition de nombreux jeux de données utilisés par les systèmes d'information géographique publics. Parmi lesquels :
Base d'Adresses Nationale Ouverte - BANO, acronyme de Base d'adresses nationales ouverte, dont les données sont mises à jour quotidiennement sur data.gouv.fr. Pratique pour localiser des lieux-dits ou l'emplacement exact d'un numéro de rue, cette base est interrogeable de manière cartographique sur la plateforme adresse.data.gouv.fr (il n'y a pas que Google Maps dans la vie).
Autre outil extrêmement utile (quand l'article Wikipédia n'a pas été totalement renseigné) : le fichier de nomenclature des rues de Paris, pour retrouver la concordance entre voies anciennes et voies nouvelles.
Citons également l'historique des communes (depuis 1943), de l'INSEE.
- Et des projets
Des projets collaboratifs comme OpenStreetMap bien sûr, ou bien encore Geohistoricaldata, dont j'espère reparler bientôt car je n'arrive dans l'immédiat pas totalement à saisir ce qui est encore d'actualité, ce qui marche (vraiment), etc.
Comments est propulsé par CComment