Le Généafil, the end (pour moi du moins)
Le Généafil ne fera sans doute pas sa 9e rentrée. Du moins pas avec moi, et comme je tiens seule la baraque seule depuis un moment, il est probable que ce soit la fin.
Après 8 ans de veille intensive, plus de 9500 liens signalés pour ma part, je vais tourner la page. Évolution du web, nouvelles priorités personnelles et professionnelles, manque de temps, un peu de lassitude... autant de petits cailloux qui font qu'après tant d'années, il est tant de passer à d'autres choses.
Je laisse les clés de la tuyauterie aux éventuel.le.s intéressé.e.s qui se manifesteraient, sous réserve que soit respectée l'esprit de la charte initiale. À savoir la gratuité, la non-utilisation comme un outil de diffusion de ses propres travaux ou de ses opinions.
Pour le reste, le fonctionnement est simple et ne demande pas de compétence numérique particulière. Le quotidien se gère parfaitement depuis un smartphone.
Quand on a très peu de temps, difficile de savoir par quel bout (ré)attaquer des recherches : il y a toujours des actes à rechercher, des lieux sur lesquels on a envie d'aller, voire un site d'archives en ligne préféré. Et bien sûr l'énorme to do list qui ne diminue pas... Depuis peu, j'expérimente une méthode de "généalogie express" (pour lequel je me fends d'un billet express). Méthode qui est plutôt satisfaisante en terme de ratio temps / avancées généalogiques : en moins de 15 minutes, le(s) résultat(s) me donne(nt) vraiment l'impression d'avoir enrichi / vérifié / compléter mes données, sans avoir fait chou blanc en épluchant des pages et des pages de registres numérisés.

