Ou comment et pourquoi faire des recherches généalogiques aux Archives nationales, même lorsqu'on n'a ni ancêtre fonctionnaire d'État, parisien ou VIP.

Entête révolutionnaire

 

La prise de la Bastille et les événements qui lui succèdent inquiètent la noblesse et les familles aristocrates au pouvoir. Très vite, les princes de sang commencent à émigrer, notamment en Angleterre. Il s'agit à la fois de sauver sa tête et de pouvoir envisager une contre offensive pour rétablir l'ordre et le modèle étatique ébranlé par les révolutionnaires. Suivent les aristocrates, les officiers (souvent nobles), le clergé refusant la constitution civile de 1790. Entre 1789 et 1800, environ 140 000 personnes quitteront la France. Des mesures législatives de plus en plus sévères sont prises pour tenter d'arrêter l'hémorragie. La fin de la Terreur puis le Directoire amorcent la fin de cette chasse aux émigrés : les personnes peuvent demander à être radiées des liste des émigrés et reviennent progressivement.

Une procédure administrative est mise en place pour obtenir sa radiation des listes des émigrés. Ces dossiers, conservés aux Archives nationales, sont décrits dans un inventaire nominatif en ligne sur la Salle des inventaires virtuelle. Une recherche rapide permet de savoir s'il existe un dossier de demande de radiation.

 

 

Pour en savoir plus sur la mine d'informations que peut être un tel dossier, je ne saurais que vous conseiller de lire les 4 articles consacrés à mon ancêtre Joseph Marie Julien Gallery...

Articles Joseph Gallery (1763-1835) face à la Révolution (épisodes 1, 2, 3 et 4)

En cas de pêche infructueuse dans l'inventaire F/7 précité, il ne faut pas hésiter à consulter le fichier "Robinet", index nominatif réalisé dans les années 1940-1950 à partir du dépouillement de grands ensembles d'archives (en particulier les sous-séries F/7 et O/3). Ce fichier est consultable sous forme de microfiches aux Archives nationales.

 

Pour aller plus loin

 

 

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