Un acte de mariage comme un gros noeud familial, le 7 avril 1741 à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher). Acte que je suis allée (re) rechercher suite à un sms tardif de Benoît (alias Mes Racines familiales), m'alertant de notre possible (enfin !) cousinage.
Une transcription intégrale s'impose sous peine de s'y perdre.
Mardi 7 de février 1741 après 3 publications de bans faites tant dans cette paroisse que dans celle de Pierfitte pour chacune des parties ci dessous nommées sans aucune opposition comme il nous est apparu par le certificat du sieur curé en datte du 6 du courant ainsi signé Fraise curé de Pierfitte y jointe la permission de marier Magdeleine Baulande, et Marie Petit ses paroissiennes les fiancailles duement célébrées jay prêtre curé soussigné après avoir pris le mutuel consentement des parties et celuy de leurs parents, donné la bénédiction nuptialle à [...]
[accrochez-vous !]
29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois. Au Guilvinec (Finistère), l'union patriotique réunissant socialistes et communistes raflent tous les sièges. En tête des voix : Gabrielle Joliff-Biguais. Elle sera finalement 2e adjointe, sous le second mandat de Marc Scouarnec (interné politique pendant la guerre), maire communiste de 1935 à 1939.
De Gabrielle je ne sais pas grand chose, si ce n'est quelle est l'épouse d'Amédée (1902-1966), cousin germain de mon arrière-grand-père, fondateur de l'Union sportive du Guilvinec (1920), prisonnier de guerre. Peut-être figure-t-elle sur la photo de mariage de Louise Biguais et Jean Le Brun en 1929 ; peut-être même a-t-elle été à l'école avec Louise....
de la paroisse de Calonnes-Ricouart (Pas-de-Calais), marraine de Jean François Catty (frère de Pétronille Catty, sosa 1019).
Cette page du registre paroissial d’Auchel est un pur coup de bol : deux actes de baptême des frère et soeur d’une ancêtre directe. Des jumeaux ? non, entre mars 1681 et avril 1682, les pages sont manquantes.
J'étais loin d'imaginer, en commentant innocemment le billet "Comment réviser sa généalogie" de la Gazette des Ancêtres et en en ressortant du tréfonds de mon site un billet de juin 2008 (!), susciter un tel engouement pour le sosa 1000, celui qui habite toujours à la même adresse, à savoir tout droit à droite sur 5 génération, tournez à gauche, prenez la suivante à droite, puis à gauche de nouveau sur 3 générations
Adresse du sosa 1000 (billet sur d'Aïeux et d'ailleurs, le site)
Et voilà les généabloggueurs et twittos déchaînés partis en quête du Graal !
Avouons-le, moi-aussi je me suis prise au jeu et repenchée sur le sujet. Qu'était-il devenu ce cher Dupont depuis tout ce temps ? Pas grand chose à dire vrai. Pourtant autour de lui les choses avaient changé : les archives départementales du Pas-de-Calais avaient débarqué sur la toile par exemple ! Mais lui était égal à lui-même :
Jacques Philippe DUPONT, cordonnier. Né le 19 février 1678 à Lapugnoy et décédé le 10 mars 1737 à Marles-les-Mines , paroisse voisine. Et découvert grâce aux données Geneanet d'André L. (cousin à la génération juste au-dessus).
(billet original de 2008, sur d'Aïeux et d'ailleurs, le site)
Quitte à rediffuser ce vieux billet, autant faire un effort et récupérer au moins les actes en ligne ! Je n'ai pas été déçue...
PS : d'accord, ce n'est pas qu'un numéro, mais au moins on retient son nom, ce qui n'est pas toujours le cas de ceux aussi haut perché dans l'arbre. Et personnellement, les numéros je les utilise souvent : mon répertoire d'actes numérisés pour mes sosas ressemble à ceci : Et si un jour, vous manquez d'inspiration pour travailler sur une branche, vous pouvez tester le diable !!!