C'est un nombre comme un autre, certes, mais je voulais savoir qui se cachait derrière.
Petit rappel pour les néophytes. La numérotation Sosa-Stradonitz est utilisée en généalogie ascendante. Le numéro 1 (de cujus) est à la base (moi-même pour ma part). Le père a toujours le (numéro de l'enfant ) x 2 ; la mère a le (numéro de l'enfant x 2) + 1. Les hommes ont toujours un numéro pair, les femmes impairs. La numérotation se fait de gauche à droite en remontant les générations.
Par exemple des n°512 à 1023, il s'agit de tous les ascendants de la 9e génération. De 1024 à 2047, c'est la 10e. Et messieurs 1024 et 512 sont père et fils. Bref les numéros c'est utile quand la consanguinité s'en mêle, et pour archiver ses actes sur un disque dur et s'y retrouver. Surtout quand tout le monde s'appelle pareil. Ou que deux veufs, en fait beaux-parents du fait du mariage de leurs enfants, se remarient entre eux. Vous suivez ? non ? Marguerite VILLEDIEU et Pierre PORTAIL doivent avoir les oreilles qui sifflent...
Je parlais donc de mettre un nom sur monsieur 1000. Il (car c'est forcément un homme) habite toujours à la même adresse : tout droit à droite sur 5 génération, tournez à gauche, prenez la suivante à droite, puis à gauche de nouveau sur 3 générations (voir la carte routière ci-dessous). Vous êtes arrivés !
Le mien est ch'ti. Et s'appelle... DUPONT ! Jacques Philippe DUPONT, cordonnier. Né le 19 février 1678 à Lapugnoy et décédé le 10 mars 1737 à Marles-les-Mines , paroisse voisine. Et découvert grâce aux données Geneanet d'André L. (cousin à la génération juste au-dessus).
Sources et liens
- Archives départementales du Pas-de-Calais
- Nombres de sosas par génération
- Arbre généalogique et cousin d'André L.
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