Titre abscons qui mérite quelques explications. Vous n'imaginez pas les kilomètres et les kilomètres d'archives et de boîtes dont regorgent les centre d'archives. Les registres d'état civil et paroissiaux, les recensements, passent encore, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de paperasse produite de manière exponentielle depuis 1945.

 

Ah les marchés publics, les dossiers de personnel, les permis de construire, les circulaires, formulaires, dossiers administratifs et autres documents comptables... Et pour conserver tout ça, il en faut des mètres de rayonnages et d'étagères. D'où l'utilité d'avoir recours à ce qu'on appelle les rayonnages mobiles : des étagères roulant sur des rails et qui peuvent donc être compressées. Un type de structure qui nécessite des précautions d'installation : l'optimisation de l'espace de rangement, et donc du nombre de boîtes stockées, induit une charge au sol beaucoup plus importante que pour de "simples" étagères fixes. Les plus : plus de métrage de rangement disponible, une circulation d'air faible entre les épis compactés qui réduit le risque de propagation d'incendie. Les moins : une manutention importante si les archives qui y sont stockées sont régulièrement communiquées (en général, on évite d'y mettre cette catégorie de document).

 

Et comment manipule-t-on ces étagères sur rails ? A l'aide de volant ! Enfin volant... mon quotidien me fait découvrir une étonnante évolution de la chose...

 
Rayonnage mobile, magasin d'archives

 

Rayonnage mobile, magasin d'archives

Rayonnage mobile, magasin d'archives

 


A manoeuvrer quotidiennement la "poignée" de gauche, on en bénirait presque l'inventeur de la roue. Et vous savez quoi ? aujourd'hui ils ont même inventé les freins ! Oui, pour éviter tout meurtre d'archiviste écrasé entre deux épis de registres du XVIIIème siècle (le cauchemar...).

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