Il y a 65 ans, les 16 et 23 septembre, il a plu sur Nantes : un déluge de feu.
Plus de mille bombes alliées tombées sur la ville, visant le port et les industries. Mais également à côté. La statue fondue par Voruz est restée debout stoïque au milieu des décombres. L'Hôtel-Dieu est en morceaux. Immeubles et ruines alternent le long du quai de la Fosse ; d'autres se sont déversés rue du Calvaire. Et les grands magasins Decré sont en ruines. Bilan : plus de 1400 morts, 2500 blessés, 700 immeubles et maisons détruits, 3000 hors d'usage.
Au même moment, ma grand-mère, interne au lycée situé Place de la République, devait sans doute être dans les abris creusés à proximité. On aperçoit, à gauche du portail, l'entrée des tranchées.
Sources et liens
- Photographie : archives familiales
- Archives municipales de Nantes : liste nominative des victimes, mortes pour la France, photographies des bombardements, affiches
- Ville de Nantes : bombardements de 1943 (consulté le 19 septembre 2008)
- Article de Nantes.maville
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