Maxime MARITON, avant ou juste après la guerre
 

Suite de mes aïeux poilus, avec un de mes arrière-grand-pères maternels. Maxime MARITON[sosa 14] est semble-t-il un de ceux qui est revenu le plus abîmé. Et gazé. Ouvrier charpentier solognot, il est incorporé le 12 avril 1915 à l'âge de 19 ans.

Cheveux : châtain foncé ;
Yeux : marrons ;
Front : ordinaire ;
Nez : rectil-horizontal ;
Taille : 1 mètre 63 ;
Degré d'instruction : 3

 

13 avril 1915 : soldat de 2e classe, 32e régiment d'artillerie de campagne. Direction les Flandres et les gaz.

16 septembre 1915 : réformé temporairement pour faiblesse générale et amaigrissement

3 janvier 1916 : arrivé au corps après avoir été jugé apte par la commission de réforme de Blois du 18 décembre 1915.

17 mai 1916 : réformé pour arthrite coxo-fémorale droite

16 août 1916 : maintenu au service auxiliaire. 

1er juillet 1917 : il passe au 23e régiment d'infanterie coloniale (23e RIC). 

23 septembre 1919 : démobilisé

Peut-être est-il passé une première fois par l'Artois en rejoignant les Flandres belges : il épousera en 1921 à Souchez Appoline FLAMENT, au pied du mémorial Notre Dame de Lorette. Après la guerre, il s'installe à Reims pour des chantiers. Ma grand-mère y naîtra en 1922. Après un passage en région parisienne et un chantier dans le sud-ouest, le couple retournera s'installer dans le Loir-et-Cher en 1932.

Fin 1939, il est définitivement réformé par le Conseil de révision de Nevers, cloué au lit par une cirrhose... Il meurt le 11 août 1948 à Mur-de-Sologne, à l'âge de 52 ans.

Sources et liens

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