Merci...
Pour tout.
Pour tout.
Paul LE FLEM, compositeur (1881-1984). Né à Radon d'un père employé des contributions nommé dans le Calvados et d'une mère normande. Orphelin de bonne heure, il fait sa scolarité à Brest où il commence à étudier la musique. Ses compositions attirent l'attention du chef de la Musique des équipages de la flotte. En 1899, Paul Le Flem intègre le Conservatoire de Paris ainsi que la Sorbonne où il obtient une licence de philosophie (avec, entre autres, un certain Bergson comme professeur). En 1902, il part 18 mois à Moscou comme percepteur. Influencé par Debussy notamment, il commence dès les premières années du siècle à composer des œuvres importantes. Au sortir de la guerre, il occupe différents postes de professeur, chef de cœur et critique musical : il fera notamment connaître Igor Stravinsky ou Darius Milhaud. En 1936, il recommence à composer, écriture qui ne s'interrompra qu'en 1975 pour cause de cécité.
Commune du Loir-et-Cher.Au hasard d'une page d'un registre de 1829, je tombe sur ces mots incongrus : "célèbrent leurs noces d'or". Hâtivement je cherche les noms. Stupeur : ce sont eux, que je cherche depuis pas mal de temps, sans savoir réellement où chercher. Et quelle orthographe chercher. Lui : Proux ? Proust ? ; elle : Dreuzin, comme j'ai cru le lire, ou Breuzin. Ou une toute autre fin... Et voilà que je tombe dessus : Jean PROUST et Renée BREUZIN.
Noces d'or, ça nous fait 1829 - 50 = 1779.
Petite promenade printanière au milieu des marais salants, berceau familial paternel. "Bourg de Batz", comme disent mes grands-parents. Un rêve de gosse en tête : monter en haut de la tour Saint-Guénolé (au loin sur la photo ci-dessous...) et plonger les yeux dans les marais. Malheureusement, "clocher fermé pour cause de travaux pour une durée indéterminée". Je me suis consolée en rentrant dans l'église, en partie datée du XVème siècle.
De la non différenciation de l'éducation des garçons et des filles... Ou comment au XIXème siècle les cultivateurs costarmoricains Jean Jacques LE FLEM et Marie Françoise LE COADOU pratiquaient l'indifférence entre garçons et filles en matière de prénom.
Est-il besoin de préciser qu'il convient de lire avec une bonne dose d'humour cette introduction provocatrice...
Il n'est pas rare de trouver des noms masculins comme deuxième prénom d'une fille, surtout quand il s'agit du saint local. Ainsi dans l'Artois, l'immense majorité de mes aïeux ch'tis, garçon et fille, sont affublés du prénom Joseph. Et d'ailleurs, phonétiquement, ce prénom est du genre asexué, tout comme Marie... Mais êtes-vous déjà tombé sur un garçon avec un prénom de fille ?
Étonnant non ? ... D'autant plus quand son frère puîné a lui aussi droit à un deuxième prénom féminin !
Marche arrière toute.