A la base, il y a moi, née à 9000 km du lieu de mariage de mes parents, soit aussi à 200 km du lieu de naissance de mon père et 500 km de celui de ma mère.
Au total aujourd’hui, un peu plus de 20 départements, et de forte chance pour en rajouter au moins un en Picardie un jour (du moins j’espère, ça signifierait que j’ai enfin débloquer une branche parisienne). Et encore, ça reste désespérément concentré dans l’Hexagone. Ce n’est pas faute d’avoir bourlingué (des marins en Amérique, aux Indes, un militaire sur toutes les rives de la Méditerranée).
Pour rebondir sur le H comme Heirat d’Arbogaste Arbogast, la principale explication à la multiplication des lieux, c’est la santé. Euh le travail : des maçons limousins qui montent vers la Sologne, un marchand ambulant auvergnat qui se retrouve dans le Morbihan, un militaire lorrain qui laisse les armées révolutionnaires pour épouser une finistérienne.
Les kilomètres parcourus, on les détecte aussi au fil des naissances semées par-ci par-là. Pas de cheminot dans mon ascendance, mais ça m’aurait bien fait rire de remonter la ligne de chemin de fer pour retrouver une fratrie.
Pour en savoir plus sur tous ces kilomètres, quelques articles :
- CLÉMENT Jacques (1748-1783), marin, de l’Amérique aux Indes, en passant par Riantec
- Déménagements en série, du XVIIe au XXe siècle
- Sept sénégalais clandestins, 1927
- ELIZANO Bily (1740-an XII), moulti-tâches man
- 17 059 km (du Croisic à Nouméa)
- L’effet volcan, ou les migrations de mes auvergnats
- PIHOUR voyageur
- Retour aux sources : les Bourdic, de Batz au Croisic… en passant par Sarzeau, la Syrie, l’Algérie, le Maroc, Lorient.
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