Avouons-le tout de suite, quand on me parle gueules, d'azur, de dextre, on me parle une langue que j'identifie mais ne comprend point : je ne cause absolument pas héraldique. D'ailleurs je mériterais de recopier cent fois pour le retenir le blason :

de gueules à une épée haute d'argent garnie d'or, accostée de deux croix de Lorraine de même

En image ça donne ceci :

heraldique gallery
Thomas Gallery, écuyer, sieur de Limerville, anobli avec son fils en 1656. Décédé à Domfront (Orne) en 1660. Armorial général de France (Gallica)

Parfois, j'y trouve un regain de curiosité, par exemple quand l'un des blogueurs publie quelque chose sur les dossiers bleus de la BNF (Chroniques d'antan ? Châteauneuf et Jumilhac ? je ne trouve plus). Ou quand, en l'espace de deux semaines, je navigue innocemment sur le site des Archives nationales et découvre avec plaisir l'armorial des villes au XIXe siècle, ou que Gallica fait une énigme du vendredi spécial Héraldique des villes, puis deux billets sur le Cabinet des titres pour le Challenge de A à Z.

 

heraldique gallica

 

heraldique gallica2

 

Et si cette conspiration de blasons était un moyen d'étendre à ce domaine mystérieux mes recherches, notamment l'épine généalogique possiblement armoriée - dénommée... de Lespine, ça ne s'invente pas - sur laquelle je bloque ? Me voici prête à traquer les de Lespine dans les dossiers bleus...

Et quitte à faire des découvertes intéressantes en matière d'illustration de généalogie, les corporations de métiers aussi avaient des blasons !

Sources et liens

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